La firme Léger a récemment réalisé une enquête portant sur les intentions d’achat et de vente dans le secteur immobilier au Québec. On y a appris plusieurs faits intéressants au sujet de la revente immobilière au Québec.
Les premiers acheteurs
Bien que la tranche d’âge des 35-44 ans représente le quart du total des premiers acheteurs, le profil des premiers acheteurs au Québec est dominé par les 25-34 ans mais les 35-49 ans constituent presque le tiers de cette catégorie. Le profil d’âge des acheteurs expérimentés est beaucoup plus dispersé. Chacune des cohortes de cinq ans situées entre 30 et 64 ans oscille près de 10 % du total des acheteurs expérimentés. L’enquête révèle également un fait fort intéressant, à savoir que les 65 ans et plus ne sont pas uniquement vendeurs de maisons unifamiliales en préparation pour leur retraite. En fait, les 65 ans et plus sont les acheteurs les plus actifs dans le marché. C’est donc dire que plusieurs ménages dans cette catégorie d’âge choisissent d’opter pour la copropriété et acquièrent ainsi un actif qui prend de la valeur, tout en pouvant bénéficier financièrement de la vente de leur propriété unifamiliale.
Les prix
Le sondage, mené auprès de 6 931 Québécois de 18 ans et plus, montre que les premiers acheteurs ont tendance à acheter des propriétés à des prix plus bas que les acheteurs expérimentés. Les courbes des prix payés par ces deux catégories d’acheteurs se croisent vers la marque des 250 000 $, montant qui correspond au prix médian résidentiel de la province de Québec. C’est donc dire que les propriétés affichées à des prix d’environ 250 000 $ conviennent à tous les types d’acheteurs mais chez les acheteurs expérimentés, la distribution des prix se situe davantage entre 400 000 $ et 500 000 $.
Les futurs acheteurs
Il semble que la plus jeune cohorte, c’est-à-dire les personnes de 18 à 24 ans, soit plus ambitieuse quant à l’accession à la propriété que la jeune cohorte précédente avec un pourcentage plus de deux fois supérieur. En général, le sondage montre des intentions d’achat plutôt élevées, tant parmi les catégories d’âge que selon les horizons temporels. Il est permis de croire que la demande de propriétés devrait en principe demeurer ferme dans l’avenir.